Parmi les hommes nommés aux fonctions de ministre délégué, Noureddine Boutayeb est l’un des rares technocrates. Ce centralien rentre dans l’Exécutif après un long parcours au sein du ministère de l’Intérieur. Il est à présent ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Il remplace à ce poste Cherki Drais, qui n'a pas été reconduit dans le gouvernement El Othmani. Jusqu'à sa récente nomination ce 5 avril, il était secrétaire général du ministère de l’Intérieur.
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Il s'est particulièrement distingué durant la COP22 en 2016, lorsqu'il a remplacé au pied levé le wali Abdessalam Brikat, débarqué de la direction logistique.
Il obtient le titre de wali en 2006. Mais il a tout spécialement marqué de son empreinte le ministère de l’Intérieur, lorsque cette année-là, il prend la direction générale des collectivités locales.
Il formait alors avec Saâd Hassar, Chakib Benmoussa et Fouad Ali Himma, l’équipe qui s’occupera du chantier de la décentralisation. Et dans la foulée, son département lancera l’Initiative nationale du développement humain (INDH)
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Titulaire du Diplôme d'études approfondies (DEA) en mécanique des sols et du diplôme d'ingénieur de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, tous deux obtenus en 1981, il est nommé un an plus tard, directeur adjoint au sein du groupe Ingema devenu après son rachat par la CDG, Novec, société spécialisée en ingénierie.
Et ce n’est que vingt ans plus tard, qu’il devient haut commis d’Etat en accédant au poste de directeur des affaires rurales au ministère de l’Intérieur.
Né à Casablanca en 1957, il reste l’homme des grands chantiers. Le prochain sera certainement celui de la régionalisation.