A l’approche de l’échéance électorale, tous les moyens semblent bons pour jeter le discrédit sur les adversaires. Et c’est dans cette optique que le Parti de la justice et du développement s’est penché sur les casiers judiciaires de candidats impliqués dans des affaires de drogue. «Le PJD a révélé des manœuvres destinées à blanchir des candidats et leurs casiers», rapporte ainsi Assabah dans son édition de ce mercredi 11 mai.
C'est la Jeunesse du PJD, précise le quotidien, qui s'est chargée de déterrer ces antécédents. «Son Bureau national a dénoncé des tentatives d’innocenter des barons de la drogue et de rendre leur virginité à leurs casiers judiciaires», ajoute le journal. Le Bureau de la Jeunesse du PJD accuse ses adversaires de profiter de la souffrance des citoyens de certaines régions, pris en otages dans leur guerre électorale.
La Jeunesse PDJiste a également mis en garde contre les pratiques visant à contrôler la carte électorale sous prétexte de procédures légales. Elle évoque, notamment, la baisse du seuil électoral et la manière dont les listes électorales sont préparées. Les adversaires du PJD sont, par ailleurs, accusés d’attirer certains établissements dans cette bataille électorale.
Selon le quotidien, les accusations s’adressaient visiblement au PAM, même s’il n’a pas été nommé ouvertement. Dans un communiqué du Bureau national, la Jeunesse du PJD a indiqué que certains de ses adversaires optaient volontairement pour le parasitage médiatique et tentaient de faire obstruction à la réforme interne et externe. «Ces rivaux font croire aux citoyens qu'ils sont dans la capacité de gérer la chose publique en dehors des institutions légales», ajoute le Bureau national qui a invité «l’ensemble des acteurs à se limiter à son champ d’action et à ne pas s’immiscer dans le fonctionnement des organes élus», rapporte le journal.
Le quotidien souligne, en outre, que le Bureau de la jeunesse du PJD a pointé du doigt les «tentatives du ministère de l’Intérieur de resserrer l’étau sur les activités et le ralentissement ou le blocage des intérêts des citoyens dans l’Administration publique. «Cela ne fera que renforcer la volonté des Marocains et leur appui au projet de réforme», conclut le Bureau.