C’est un secret de polichinelle que d’affirmer que la plupart des dirigeants du Polisario vivent dans l’opulence et versent dans les attentats aux mœurs dans les camps de Tindouf, au vu et au su de tout le monde. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du lundi 24 mai, que Brahim Ghali n’est pas le seul à trainer des scandales sexuels. C’est ainsi que le dirigeant Annaâma Joumani a été impliqué dans une affaire qui avait secoué les camps en 2009 quand le dénommé A.T avait découvert qu’il entretenait des rapports sexuels avec sa femme. Le mari trompé avait alors mobilisé les membres de sa tribu qui ont molesté l’amant en l’obligeant à verser 50 millions de dirhams en contrepartie de la non diffusion des photos le montrant dans des positions compromettantes.
Le dénommé Ada Brahim Al Hamim, qui dirigeait le camp de «Smara», a été, lui aussi, accusé de viols. Sa voiture a été brûlée et il a été menacé de mort avant que la direction des polisariens ne décide de l’éloigner au lieu de prendre des sanctions à son encontre. D’autres dirigeants ont été impliqués dans des scandales sexuels comme Salek Baba, Salem Labsir, Liman Aba Ali et Cheikh Mghizlat. Pourtant, les dirigeants des séparatistes se sont mariés et remariés, à maintes reprises, mais la polygamie ne les a pas empêchés de commettre des viols et d’entretenir des relations extraconjugales.
Le quotidien Assabah rapporte qu’une vidéo pornographique du dirigeant Mustapha Mohamed Fadel est relayée à jet continu sur les réseaux sociaux. Mais le chef Brahim Ghali a battu tous les records en tant que coureur de jupons depuis le début de la création du mouvement des séparatistes. La dénommée Amouinatou est l’une de ses maîtresses, chez laquelle il s’est refugié en laissant ses milices armées l’attendre, toute la nuit, devant sa tente au lieu de porter secours à des unités armées qui ont été laminées par les FAR. Les connaisseurs de l’histoire du tortionnaire en chef du Polisario, alias Benbatouche, racontent que ses crimes sexuels datent du temps où il était chauffeur d’un camion de ramassage d’ordures pendant l’occupation espagnole. Tous se rappellent de ses agissements dans le quartier Colomina et surtout du scandale qui avait éclaté quand son ami Salem Labsir avait découvert qu’il fréquentait son épouse.
L’homme ne s’est jamais départi de sa déviance. Ses subordonnés se sont toujours plaints de ses caprices quand il les abandonnait pour aller flirter avec l’une des femmes qu’il fréquentait dans les camps. Certaines de ses victimes l'avaient dénoncé à l’ancien chef du Polisario Mohamed Abdelaziz, qui a longtemps couvert ses dérapages avant de décider de l’éloigner des camps. Pour assouvir ses pulsions sexuelles, Brahim Ghali a eu recours à un réseau de prostituées et de proxénètes qui lui ramenaient des mineures vivant dans des camps ou dans des centres d’enseignement des filles sahraouies situées dans les villages algériens. La plupart de ces proxénètes sont soit des dirigeantes du Polisario comme la responsable du camp Oussard, soit des épouses de dirigeants comme la femme du soi-disant président du conseil constitutionnel.