Pastèques à Zagora: un plan pour limiter les surfaces cultivées, devant la raréfaction de l’eau

L’ONSSA rassure les consommateurs, les pastèques cultivées au Maroc ne sont pas issues de semences génétiquement modifiées.

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Revue de presseEn raison de la rareté des précipitations dans la province de Zagora, et dans le but de protéger les nappes phréatiques de la région, le ministère de l’Intérieur a décidé de suspendre pour une année les cultures hydrivores de pastèques. Cette décision, anticipatrice, permet de mettre un terme à la surexploitation des ressources en eau. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 23/10/2024 à 19h10

La culture de pastèques et de melons sera provisoirement suspendue cette année dans la province de Zagora (région de Draâ-Tafilalet). La décision, qui a été prise par le ministère de l’Intérieur, a pour but de lutter contre la surexploitation des ressources hydriques et de préserver les nappes phréatiques de la région, tout particulièrement en cette période de sécheresse.

La décision, provisoire et définie sur une année, intervient après toute une série de mesures, prises ces derniers temps, afin de limiter la zone de cultures des pastèques et des melons dans cette région.

Selon Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 24 octobre 2024, «les services du ministère de l’Intérieur avaient recommandé de réduire la superficie consacrée à la culture de la pastèque rouge de 5.000 hectares à environ 2.000 hectares».

Cette recommandation, rappelle le quotidien, s’accompagnait d’un plan rigoureux de rationalisation de l’irrigation, tout au long de l’année.

Les autorités n’ont fini par opter pour une suspension provisoire qu’après avoir pris des mesures visant à limiter les superficies dédiées à cette culture, afin de préserver les ressources en eau.

Cette décision, indique Al Ahdath Al Maghribia, a été accueillie avec satisfaction par les différentes composantes de la société civile de la province de Zagora, dont les membres de l’association des Amis de l’Environnement de Zagora (AAEZ).

Des sources informées interrogées par le quotidien ont expliqué que «cette association, active dans le domaine de l’environnement, avait tiré la sonnette d’alarme en août dernier, en appelant les autorités locales à interdire définitivement la culture de la pastèque et des melons, qualifiée de véritable menace pour la sécurité de l’eau dans la région, et d’opter pour des cultures alternatives».

Par Mohamed Younsi
Le 23/10/2024 à 19h10