Séance cruciale, à la Chambre des Représentants, ce lundi 22 avril 2024, afin de mettre en place les différentes structures qui le composent.
Après un blocage qui a duré deux semaines, en raison de la désignation du président de la Commission de la justice et la législation, poste fortement disputé, le bureau de la première Chambre a annoncé la tenue d’une séance publique.
Cette réunion était considérée comme étant cruciale, afin de mettre fin à la confrontation qui avait cours entre le groupe des députés du Parti du progrès et du socialisme, celui des députés de l’Union socialiste des forces populaires ainsi que celui des députés du Mouvement populaire, afin de reporter le siège tant convoité.
Ce lundi 22 avril, Al Ahdath Al Maghribia rappelle qu’avant cette séance, une autre s’est tenue jeudi dernier, 18 avril 2024, et avait permis d’élire les membres du bureau de la Chambre des représentants.
À cette séance, la liste des groupes parlementaires constitués avait été annoncée, de même que les députés qui les composent ainsi que leur président.
À ce propos, la publication explique que l’élection des membres du bureau de la première Chambre s’est déroulée sans encombre, après qu’une seule liste ait été présentée, alors qu’elle faisait déjà l’objet d’un vote à l’unanimité.
Il reste maintenant à résoudre l’épineuse question de la commission de la justice et de la législation, après que les groupes du Mouvement populaire et de l’USFP se soient livrés à une farouche concurrence, pour remporter sa présidence.
D’après Al Ahdath Al Maghribia, plusieurs parties se sont impliquées dans ce dossier, afin de permettre aux deux groupes de s’entendre, et donc débloquer la situation, pour permettre de compléter les structures qui composent la première Chambre.
Des interlocuteurs interrogés par le quotidien citent le cas de Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui a tenté une médiation entre les deux groupes.
L’objectif était de mettre un terme à la dispute qui avait cours, afin de permettre que le travail législatif de la Chambre des représentants puisse se poursuivre.
La résolution de cette question était d’autant plus urgente que les députés ont renouvelé leur confiance envers Rachid Talbi Alami, qui a été porté à la présidence de la Chambre.
Tout retard pouvant impacter le travail de l’institution devenait donc une anomalie à résoudre dans les plus brefs délais.
Une réunion a donc été organisée au cours du week-end écoulé entre le secrétaire général du PPS et celui du MP. Elle leur a permis, selon des interlocuteurs interrogés par le quotidien, de s’accorder sur la nécessité de résoudre rapidement la désignation de la présidence de cette commission.
Les deux leaders politiques ont ainsi convenu que le prochain président sera celui qui aura les faveurs de l’ensemble des composantes de la première Chambre, tout comme ce qui a été fait pour d’autres structures du Parlement.
Ce ne serait même qu’une continuité dans les usages qui ont cours dans la Chambre des députés, ce qui éviterait aux partis de la majorité et de l’opposition de devoir soutenir l’un des prétendants des deux partis qui se livrent une lutte.
Selon cette source, une réunion devrait avoir lieu entre les principaux concernés avant la séance de ce lundi 22 avril 2024, afin de s’accorder sur le parti qui présentera un candidat pour la présidence de la commission de la justice et de la législation.
Selon de premières indiscrétions, un accord pourrait être trouvé pour qu’elle soit confiée à l’USFP, avec la renonciation du Mouvement populaire.