Un deuxième cas de fraude, dans lequel est impliqué un autre fonctionnaire de la Chambre des représentants sera examiné ces lundi ou mardi, a appris le360 de sources parlementaires.
M.Z. est accusé d'avoir menti en bénéficiant de l'aide de 50.000 dirhams que lui a octroyée l'Association des œuvres sociales de la Chambre des représentants pour une contribution aux frais de son pèlerinage présumé en 2018.
Cet homme a mis cet argent dans sa poche, sans accomplir le pèlerinage.
Selon les mêmes sources, M.Z a prétendu, lors de son audition mardi dernier par la commission de discipline du Parlement, avoir "le plein droit de recevoir" cette aide dans la mesure où il avait accompli le pèlerinage en 2017 à "ses frais" et sans que l'association des œuvres sociales ne lui verse un seul centime.
"Il a été suspendu pour malhonnêteté, dissimulation d'information et fraude", a-t-on indiqué à le360.
La commission de discipline du Parlement est notamment composée du secrétaire général de la Chambre des députés, du représentant du personnel et des délégués de l'association des œuvres sociales.
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Dans une seconde étape, ce cas précis sera prochainement soumis au bureau de la Chambre des représentants, (c’est-à-dire aux vice-présidents de Habib El Malki), pour confirmation de la suspension, réduction de la sanction ou annulation de celle-ci.
Le deuxième cas qui sera examiné dès la semaine prochaine par la commission de discipline concerne un autre fonctionnaire qui avait perçu, il y a trois ans, une somme d'argent de l'association des œuvres sociales, en prétendant avoir perdu sa mère.
Mais ce fraudeur vient d'être pris la main dans le sac, après avoir sollicité une seconde aide pour avoir perdu "la même maman en 2018". Poussant l'audace à son comble, il a même été jusqu'à présenter un certificat de décès.