Le Rassemblement national des indépendants (RNI) demeure au centre de l’actualité politique nationale. Non pas en raison de son Congrès extraordinaire, prévu ce samedi à Bouznika, mais à cause de la course de certains de ses leaders pour prendre les commandes de la Chambre des représentants.
«Ainsi, le président sortant, Rachid Talbi Alami, est entré en lice pour préserver le poste de présidence, en menant campagne au sein de son propre parti et au niveau d’autres cercles extérieurs, au point de véhiculer des messages portant à croire que l’Etat désire son maintien au Perchoir», rapporte Akhbar Al Youm dans son édition de ce week-end des 29 et 30 octobre.
Cependant, certaines informations au sein du parti de la Colombe font savoir qu’au cas où le parti de la Justice et du Développement (PJD) scellerait une alliance avec le RNI pour former une coalition gouvernementale et lui accorderait la présidence de la première Chambre, un autre candidat pourrait se présenter.
«L’ancien président de ladite Chambre, Mustapha Mansouri, et Mbarka Bouaida, ministre déléguée au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, pourraient entrer en course en vue de prendre les commandes de la Chambre des représentants», ajoute le quotidien arabophone.
En plus, explique Akhbar Al Youm, le président sortant ne serait pas en odeur de sainteté avec le PJD. On lui reproche d’avoir pris la décision de convoquer les députés Abdellah Bouanou et Itimad Zahidi, accusés «d’avoir lié une relation adultérine», avant les élections législatives du 7 octobre.
De même, conclut le quotidien, «certaines affaires dans lesquelles le président sortant serait encore impliqué ne faciliteraient pas sa reconduction pour un deuxième mandat à la tête de la Chambre des représentants».