La Chambre des représentants tiendra, mardi prochain, une séance plénière pour clôturer la deuxième session de l'année législative 2017-2018.
Bien évidemment, comme tout observateur de la scène politique nationale le sait, cette séance sera une fois de plus sans réel impact sur le plan législatif, la vie politique nationale et encore moins le quotidien des citoyens.
«Cette séance de clôture se tiendra juste après une autre séance plénière qui sera consacrée à l’examen et au vote de textes législatifs», dit un communiqué de la première Chambre.
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On ne sait pas de quels «textes législatifs» il est question. En revanche, on sait que l’hémicycle sera désert (une lapalissade), que les représentants de la nation bouderont cette séance, que de nombreux ministres ne daigneront pas faire l’«épuisant» déplacement sous la coupole…
Le texte le plus important était celui ayant trait aux retraites des parlementaires, il a été finalement renvoyé aux calendes grecques. Les discussions, les quiproquos, les échanges verbaux, les posts sur les réseaux sociaux de responsables n’ayant pas obtenu gain de cause, en disent long sur l’apport des parlementaires, plus soucieux de se servir que de servir.
Cela est largement suffisant pour confirmer à quel point nos parlementaires sont- pour ainsi dire- à côté de la plaque.
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Cependant, une interrogation coule de source venant d’un néophyte: être député, est-ce une mission déterminée dans le temps (5 ans) ou un travail nécessitant forcément un CDI (Contrat de travail à durée indéterminée)?
Les parlementaires se réuniront ce 24 juillet, avant de partir en vacances. Une énième séance «pour la forme», dirait-on. Qu’ils étonnent et détonnent par leur présence? Une véritable gageure.