Cette lettre a été transmise en sa qualité également de président de la partie marocaine du groupe parlementaire d'amitié Maroc-Union européenne (UE). Cette réaction du groupe marocain intervient alors que des milieux parlementaires européens hostiles tentent de saboter cette relation à travers la présentation, prévue jeudi 10 juin 2021, d'une résolution favorable à l'Espagne.
D'emblée, Mohamed Cheikh Biadillah, par ailleurs conseiller parlementaire de la région de Smara, dans les Provinces du Sud, rappelle dans cette lettre "les positions sincères du Maroc lors de la crise catalane en soutenant l'Espagne dans la préservation de son intégrité territoriale".
Le parlementaire marocain reproche à Madrid son soutien aux séparatistes à la solde d’Alger, en particulier l'accueil qui a été réservé à "Mohamed Benbatouche", le chef des séparatistes entré en Espagne sous un faux nom et avec un passeport algérien falsifié.
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Mohamed Cheikh Biadillah, dont une partie de la famille est toujours séquestrée à Tindouf (sud-est algérien), a souligné la politique marocaine en matière de migration, rappelant "l’engagement indéfectible du Maroc dans ses relations avec l’UE en matière de coopération migratoire, de lutte contre le terrorisme et contre le crime organisé transnational".
Le groupe marocain d'amitié dénonce ainsi l’instrumentalisation, par certains milieux hostiles au partenariat Maroc-UE, de la migration, celle relative aux mineurs non accompagnés, dans le but d’européaniser la crise bilatérale et de détourner l’opinion européenne de la cause réelle de la crise politique actuelle entre l’Espagne et le Maroc. Cette instrumentalisation, selon lui fait "suite à l’entrée camouflée dans l’espace Schengen du dénommé Brahim Ghali sous une fausse identité à l’hôpital Logroño".
Et d'appeler les députés européens "à engager le principe de la responsabilité et faire prévaloir l’esprit constructif afin de consolider encore davantage le partenariat stratégique entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et participer ainsi à la résolution de cette crise bilatérale.
