Justice est faite. L'Institut du monde arabe (IMA) à Paris vient d'annuler un concert de musique de l’activiste Aziza Ibrahim, initialement prévu pour le 10 mars 2019, a-t-on appris hier, mercredi.
Le concert que devait donner Aziza Ibrahim a été remplacé par une programmation du compositeur et musicien palestinien Faraj Souleiman.
Dans une lettre adressée à ses «fans», l’activiste sahraouie s'est plainte du fait que son concert à l’IMA ait été annulé. «Cet événement a été annulé en raison de pressions exercées par le Royaume du Maroc et son ambassade en France», a écrit Aziza Ibrahim.
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Ce que l'activiste omet de préciser, c'est que l'IMA n'a nullement vocation à devenir une plateforme de propagande politique et que sa mission est de promouvoir non des agendas politiques mais les arts et les cultures du monde arabe.
L'annulation de cette date n'est donc qu'un juste retour à la logique des choses.
Dans une démarche pour le moins surprenante, l’IMA avait en effet programmé Aziza Brahim pour un concert dans le cadre de la première édition de son festival «Les Arabofolies», la présentant comme la «voix de la résistance et icône du peuple sahraoui». Un épisode désormais clos.