La gestion de la flotte automobile des départements ministériels, des administrations publiques et des collectivités territoriales, s’est invitée au parlement dans le cadre d’une question écrite soulevée par le groupe parlementaire du Mouvement populaire (MP) à la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah.
Dans sa réponse, explique Al Akhbar du week-end des 6 et 7 juillet, «la ministre a annoncé qu’un projet de circulaire du chef du gouvernement serait sur le point d’être achevé pour réorganiser ce secteur et rationaliser l’utilisation des voitures de service, en plus des procédures liées à leur acquisition, leur entretien, leur assurance et leur consommation».
Dans les détails, explique la ministre, «les voitures de service ne se déplaceront plus désormais que sur ordre de mission». En ce qui concerne l’acquisition de voitures de service, la ministre a fait savoir que les procédures sont régies par la règlementation relative aux marchés publics, à l’exception des véhicules et engins destinés aux services de sécurité et de défense.
S’agissant du coût engendré par l’acquisition de ces véhicules, la ministre a déclaré: «L’enveloppe budgétaire consacrée à cette rubrique s’est élevée à 420.54 millions de dirhams par an en moyenne entre 2018 et 2023». Et de préciser que «la formule de location coûte moins cher, avec une moyenne qui ne dépasse pas les 2% de l’ensemble des dépenses occasionnées par la gestion du parc automobile de l’Etat».
La nouvelle réforme, indique le quotidien, vise donc à rationaliser l’utilisation des voitures de la flotte étatique et à optimiser les coûts opérationnels, en vue de freiner l’hémorragie financière pour ne pas alourdir le budget de l’Etat.