PAM et PJD: la guerre électorale

A la veille des prochaines législatives, les programmes électoraux sont au cœur de toutes les batailles. Entre le Parti Authenticité et modernité et le Parti de la Justice et du développement, la guerre est ouverte. Alors que le premier se dit soucieux des secteurs de l’enseignement et de la santé, le second entend poursuivre les «grandes réformes» et s’occuper des catégories fragiles, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce mardi 16 août. Selon le journal, les deux partis protagonistes de la vie politique marocaine envisagent des interventions médiatiques de grande ampleur afin de présenter aux citoyens leurs programmes électoraux que des sources des deux partis disent fin prêts. Membre du Bureau politique du PAM, Samir Belfquih, également député, a affirmé à Akhbar Al Yaoum que le programme électoral de son parti serait incessamment présenté dans le cadre d’un point de presse. Et d’ajouter que ce programme laisse prévoir une proposition à même d'engranger un grand nombre de postes d’emploi. «Nous irons sur la voie de la modernisation de l’économie par une orientation vers l’industrie, lorsque l’axe social de notre programme se focalisera sur l’enseignement et la santé», a encoré précise le dirigeant du PAM, cité par le journal. Pour sa part, un ministre du PJD, qui a requis l’anonymat, a déclaré à Akhbar Al Yaoum que le programme électoral de son parti entendait «poursuivre, à la fois la mise en œuvre des termes de la constitution, par le biais législatif et institutionnel, des grandes réformes relatives à la retraite, à la Caisse de compensation, ainsi que des mesures en faveur des catégories sociales fragiles». Dans le même contexte, cette source a fait remarquer qu’outre le programme électoral, le parti était sur le point d’élaborer un document répondant à soixante-dix remarques ou critiques apportées à l’endroit du bilan gouvernemental. Pour le dirigeant du PAM, le prochain gouvernement aura la tâche difficile, étant donné l’état d’endettement du pays, suite aux mesures prises par le gouvernement Benkirane, conclut le journal.