«El Omari mène un putsch». C’est ainsi que titre, en Une, le quotidien Assabah dans son édition de ce vendredi 22 décembre en s’intéressant à ce qui se passe au parti du Tracteur.
La publication casablancaise, réputée proche des milieux d’affaires, affirme qu’Ilyas El Omari, pourtant démissionnaire de son poste en août dernier, a réussi à faire à ce que la direction du PAM n’évoque plus sa «pseudo-démission». Le même scénario est valable pour le black-out fait autour des dernières déclarations de Hassan Benaddi, membre fondateur du PAM, ou encore de la démission du turbulent député Abdellatif Ouahbi, élu et avocat qui n’hésite pas à dire haut tout le mal que pensent les dirigeants PAMistes, tout bas, de leur leader.
Mais il y a bien plus. Ilyas El Omari, selon Assabah, planifie la convocation d’une session extraordinaire du Conseil national pour se doter d’une direction aux ordres au lieu d’aller vers un congrès national ordinaire aux résultats non maîtrisés d’avance.
En un mot comme en mille, Ilyas El Omari, selon Assabah, est décidé de rester aux commandes d’un parti auquel il aura imprimé sa marque de chef incontesté.
Cerise sur le gâteau, El Omari aura fini, selon le journal, à dégoûter Fatima Zahra Mansouri, présidente du Conseil national et ex-maire de Marrakech. En effet, excédée de le voir interférer dans ses prérogatives, elle a fini par présenter sa démission via un message WhatsApp envoyé depuis New York où elle se trouve avec sa mère hospitalisée pour des raisons de santé.
Conclusion de l’article d’Assabah: au PAM, on est avec ou contre Ilyas El Omari. Et quand on est contre lui, il vaut mieux aller voir ailleurs…