PAM. À Marrakech, une commission prépare un quatrième congrès: enfin le bout du tunnel?

De gauche à droite: Samir Goudar, Fatima-Zahra El Mansouri et Hakim Benchamach.

De gauche à droite: Samir Goudar, Fatima-Zahra El Mansouri et Hakim Benchamach. . DR

Les différentes parties prenantes à l'actuel conflit qui se joue au PAM, plaident pour une réconciliation. Une pour la tenue du prochain congrès est même en passe d’être fixée. Après les velléités de scission, ce parti de l'opposition, que l'on donnait pour mort, va-t-il retrouver sa vitalité?

Le 22/12/2019 à 17h02

Après avoir gagné son procès en appel, près la Cour d’appel de Rabat, contre Hakim Benchamach, Samir Goudar a présidé hier, samedi 21 décembre à Marrakech, une réunion des membres de la Commission préparatoire au quatrième congrès du parti.

Selon une source du PAM, les militants présents à cette réunion, ont adopté une feuille de route pour la tenue de ce congrès. Ceux-ci qui faisaient partie du «Groupe de l’Avenir», hostile à l’actuel secrétaire général, Hakim Benchamach, ont également fixé la date de la validation des noms de ceux qui assisteront à ce congrès, durant quinze jours, du 1er au 15 janvier 2020.

Plus important encore est l’insistance qui a été formulée par nombre de membres de cette commisssion préparatoire pour la tenue de ce quatrième congrès de ce parti de l'opposition, avant le 7 février prochain comme date-butoir. 

Aussi une main secourable a-t-elle été tendue à Hakim Benchamach et ses fidèles, afin qu'ils se joignent aux travaux de cette commission préparatoire à un quatrième congrès, afin de «réussir cette importante échéance». 

Sur le site officiel du PAM, du moins jusqu’à ce dimanche 22 décembre, il n’est aucunement fait allusion à la réunion de cette commission préparatoire à Marrakech. Mais pour autant, un article diffusé hier, samedi, sur le même site rapporte que Hakim Benchemach, toujours secrétaire général du PAM, ainsi que des leaders de ce parti, «s’impliquent dans l’initiative de réconciliation en appelant toutes les parties à s’investir pour la réussir».

Ainsi donc, les frictions scissionnistes paraissent se calmer dans le parti, après plusieurs mois où ses membres se sont trouvés sur la corde raide. Confirmation (ou infirmation) de cette conclusion, dans les jours à venir.

Par Khalid Mesfioui
Le 22/12/2019 à 17h02