Cette réunion a été marquée par la présence des vice-ministres des affaires étrangères de Géorgie et des philippines ainsi que d'un grand nombre de représentants des Etats membres de l’ONU et de la société civile.
Ont également pris part à cette rencontre les représentants d'entités onusiennes compétentes tels que le Comité de la résolution 1540 et l'Equipe spéciale de lutte contre le terrorisme. L'Union Européenne, partenaire dans l'organisation de la réunion, fut également représentée.
La réunion avait pour objectif de sensibiliser les Etats membres quant aux risques CBRN et à l’importance d’intégrer leur atténuation dans les politiques de sécurité notamment la lutte antiterroriste.
Dans son allocution d'ouverture, Omar Hilale a mis en exergue l'acuité de la thématique examinée à la lumière de la menace terroriste grandissante, insistant sur le besoin des politiques de prévention, de détection et de réponse.
De telles politiques ne pourraient être efficaces, a poursuivi M. Hilale, que si elles s'inscrivent dans le cadre de stratégies coordonnées au niveau national et s'appuyant sur une coopération régionale et sous régionale soutenue avec une attention particulière au renforcement des capacités.
Plusieurs experts ont fait des présentations notamment sur l'évolution des risques CBRN au vu des défis posés par le progrès technologique et les technologies émergentes en matière de lutte contre le terrorisme.
Une experte marocaine a fait un exposé sur l’Initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire, en particulier le Groupe de travail sur la préparation et la mitigation présidé par le Maroc.
Le Groupe d'amis, actuellement présidé par le Maroc, a été établi, en 2015, par la Géorgie, le Maroc et les Philippines pour servir de plate-forme de coordination, d'échange d'expériences et de renforcement des capacités.