L’organisation au Palais des Nations du premier Concert méditerranéen, à l’initiative du Maroc, des Nations Unies et de la Fondation ONUART, illustre à juste titre "l’engagement continu du Maroc et du souverain pour une Méditerranée débarrassée des démons de l’intolérance, de la xénophobie et du rejet de l’autre". Tel est le constat dressé par le Haut représentant de l’ONU pour l’Alliance des civilisations, Nasser Abdelaziz Al-Nasser, dans une déclaration à la presse en marge de cet évènement artistique et culturel.
Il s’est dit réjoui de voir le royaume du Maroc assumer le rôle de pont entre Orient et Occident "à un moment difficile où notre région est confrontée aux discours haineux, à la violence aveugle et à l’extrémisme". Aujourd’hui, a-t-il dit, le Maroc mène une action éminemment constructive en mettant la culture et les cadres religieux au service de la promotion du message de paix et de l’ouverture sur l’autre. Pour le président de la fondation ONUART et ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, l’initiative du Concert méditerranéen traduit encore une fois la clairvoyance du roi qui veille à ce que la culture soit "un levier pour le dialogue, le respect et la tolérance dans cet espace en proie à la guerre, à l'angoisse et à la désespérance".
Il s'agit, selon lui, d’un plaidoyer pour inaugurer une nouvelle étape dans les relations entre les deux rives, d’autant plus que dans ce rendez-vous historique "c'est la culture qui parle et c'est la culture qui va trouver l’harmonie commune pour faire avancer les choses".
De son côté, le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi, a relevé que cet évènement livre un message d’espoir, de fraternité et de paix en direction de tous les pays du pourtour méditerranéen. "C’est une manifestation qui s’inscrit au cœur de nos préoccupations communes en vue de rapprocher les peuples de la région et porter plus haut le message de la paix et du développement" , a-t-il dit.