Nouveau rebondissement dans l’affaire du diplomate algérien à l’origine de la manipulation d’un journaliste mauritanien sur une pseudo-plainte que Nouakchott aurait l’intention de déposer auprès de l’ONU contre le Maroc faussement accusé de vouloir «envahir la Mauritanie avec de la drogue». Belkacem Cherouati, premier conseiller à l’ambassade d’Algérie en Mauritanie, a été expulsé par Nouakchott, dévoilent les sources du Le360.
Ce diplomate indiscret, rapportait Le360 dans son édition du 23 avril, s’était rendu dernièrement dans les locaux du journal « Al Bayane el-Souhoufi », et aurait soufflé à son directeur, Ibrahim Ould Moulay Ahmed, un faux « scoop » prêtant à Nouakchott l’intention de vouloir « déposer plainte auprès de l’ONU contre le Maroc pour une tentative délibérée d’envahir la Mauritanie avec de la drogue » !
Lundi 21 avril, suite à des instructions données par les autorités de Nouakchott, le journaliste «manipulé» a été convoqué dans les locaux de la direction de la Sûreté mauritanienne pour répondre de ce forfait.
Selon le journal mauritanien Alakhbar Info, le diplomate Cherouati aurait été aperçu dans les locaux de "Al Bayane el-Souhoufi quelques heures avant la parution de l’article".
Après enquête, il s'est avéré que le diplomate algérien avait bel et bien été derrière cette manipulation visant à nuire aux relations entre Rabat et Nouakchott, froides depuis quatre ans en raison du rôle interlope des autorités d’Alger.
La réponse de Nouakchott ne s’est pas fait attendre. Le diplomate, accusé d’ingérence dans les affaires intérieures de la Mauritanie et de mener des activités préjudiciables aux affaires étrangères du pays, a été expulsé.
D’après le site d’information «La Une de l’Algérie», les relations entre Alger et Nouakchott risquent de «dérailler vers l’inconnu» suite à cette affaire. Une preuve, à qui veut bien voir, qu’Alger pêche dans les eaux troubles, hypothéquant ainsi l’avenir de ses relations, déjà exécrables, avec ses voisins dans leur globalité.