«Nous accompagnons la mise en œuvre de la circulaire du chef du gouvernement en faveur de ces entreprises, pour lesquelles nous avons créé, outre un observatoire, une commission chargée d’étudier les prix des composantes des matières premières», a déclaré Nizar Baraka lors de la séance des questions orales issues de la Chambre des conseillers, notant que qu'il s'agit d'une nouveauté.
Il a rappelé, à cette occasion, qu’un des points de la circulaire d’Aziz Akhannouch a permis d’annuler des amendes d’un total de 4 milliards de dirhams. «Le secteur des entreprises du BTP est important puisqu’il contribue au développement du pays et emploie un million de personnes. Face à la hausse des prix des matières premières, la même circulaire a évité la faillite à de nombreuses entreprises. En conséquence, nous avons, aux termes de cette circulaire, prolongé de six mois la non-exécution des chantiers pour éviter des amendes de 4 milliards de dirhams», a-t-il précisé.
Baraka s’est aussi arrêté sur l’opération de lancement des marchés publics: «A lui seul, mon département a lancé l’exécution de 100 appels d’offres, soit 99% de l’ensemble du programme prévu. Aujourd’hui, nous sommes en train de faire une évaluation du bilan et d’examiner la récente lettre envoyée au chef du gouvernement par ces sociétés afin de voir les possibilités d’introduire de nouvelles mesures.» En conclusion, le ministre de l’Equipement et de l’eau a rappelé que le nouveau décret relatif à l’octroi des marchés publics apporte une série d’avantages pour les entreprises du BTP.
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Il faut souligner que Baraka était interrogé lors de cette séance des questions orales par le conseiller parlementaire de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Abdelkrim Mehdi. «La récente circulaire du chef du gouvernement a permis de répondre positivement à certaines attentes, mais des points restent en suspens, tels que la restitution des retenues de garantie, l’établissement des avenants et la révision des prix», a déclaré le représentant du patronat. Selon lui, la CGEM recommande «une stricte application de la circulaire du chef de gouvernement, la possibilité de prolongation du délai de cette circulaire, l’accélération du mode d’indexation et la révision des prix sur des bases réelles».
Il a en outre félicité, au nom du groupe de la CGEM, le gouvernement «pour le récent décret dédié aux marchés publics qui favorise la préférence des TPME -pour le mieux disant-, et qui accorde l’offre spontanée et le gré à gré». Et de conclure en demandant à l’exécutif d’«accélérer la mise en œuvre de ce décret».