Aminatou Haïdar, de son vrai nom Haïdaroun, a quelque chose de "nouveau" à dire sur la question saharienne. C’est, paraît-il, la raison pour laquelle elle s’est offert, aux frais du pauvre contribuable algérien, une nouvelle tournée copernicienne qu’elle vient d’entamer à New-York, au son endiablé des castagnettes séparatistes.
Bien sûr, ce nouveau numéro de cirque, un de plus, ne peut se jouer sans l’apport précieux et néanmoins intéressé de Kerry Kennedy, qui lui sert de faire-valoir. Alors, de quoi cette nouvelle comédie serait-elle le nom? Que pourrait proposer de bien nouveau celle que les preux chevaliers du droit-de-l’hommisme surnomment abusivement "la Gandhi du Sahara" ?
Circulez, il n’y a rien à voir. A part -et c'est sûr- ces vieux laïus qui pourraient servir, au mieux, pour les sites nauséeux de la propagande algéro-séparatiste, au pire, pour les sacs-poubelles ! Pas étonnant donc que cette «héroïne» présumée de «l’Intifada sahraouie» se soit fendue, encore une fois à New York, de vieux couplets sur des «violations humanitaires» qui n’ont d’existence que dans son imagination maladive ! Du haut de ses binocles grossissants, la lauréate du «Prix Kennedy» (2008) n’a pas sourcillé en appelant la communauté internationale à «assumer ses responsabilités» face à ce qu’elle a qualifié de «graves violations humanitaires» prétendument perpétrées par le Maroc !
La musique, on ne la connaît que trop. L’objectif, également : élargir le mandat de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme. Une vieille-nouvelle revendication au relent viscéralement politicien et dont la communauté internationale n’est plus dupe. Si le chameau pouvait voir sa bosse, il en tomberait de honte!, est-on tenté dire, à juste titre d’ailleurs. La flamboyante Aminatou, qui, faut-il le rappeler encore une fois, continue de voyager avec un passeport marocain, oublierait, à l’insu de son plein gré, que le Polisario ainsi que son sponsor algérien officiel, sont aujourd’hui compromis jusqu’au cou dans le scandale du détournement d’aide humanitaire destinée à la population séquestrée de Tindouf.
Mais sur ce scandale, Aminatou veut faire l’impasse quoique ce scandale ait été certifié (pour ne pas dire révélé) par l’Union européenne elle-même, via l’Office européen de lutte anti-fraude (OLF).
Bien entendu, le rapport de l’OLF n’est que la partie émergente de l’Iceberg. Esclavagisme, trafic de drogue, de voitures volées, de cigarettes frelatées, d’armes et, last but not least, cette compromission avérée des milices du Polisario avec les organisations terroristes … Voilà des vérités que la dame aux binocles évite de voir en face, ou pour être précis n’ose pas dire sous peine de s’aliéner le soutien sonnant et trébuchant que lui apporte, ainsi qu’à sa compagne Kerry Kennedy, le fameux Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS). Honteux!