Il s'agit notamment du centre commercial "Morocco Mall", du siège de l'OCP et du siège de la Régie des tabacs à Casablanca, a précisé la même source.
Ces sites font partie d'un ensemble de cibles devant faire l'objet d'attaques par cette structure terroriste, "au moyen d'armes à feu et d'attentats à l'explosif, préalablement à la mise en place d'une wilaya acquise à l'Etat islamique".
La même source a cité également parmi les projets terroristes de cette structure, l'attaque d'infrastructures touristiques, notamment les établissements hôteliers "Sofitel" et "Al Madina" à Essaouira, la liquidation de touristes occidentaux dans la même ville, la liquidation physique de hautes personnalités publiques civiles et militaires, l'attaque de casernes militaires, notamment à Meknès et à Marrakech, pour se procurer des armes à feu, ainsi que les unités militaires déployées au niveau du tracé frontalier maroco-algérien et l'agression d'agents de police pour les déposséder de leurs armes.
L'élément mineur d'âge arrêté, dans le cadre de cette opération, a été fortement embrigadé par le chef de file de cette structure, auquel il a prêté allégeance, pour perpétrer une opération kamikaze à la voiture piégée contre un site sensible, indique la même source, ajoutant qu'à cette fin, ce mineur d'âge s'est initié à la conduite d'une fourgonnette (saisie).
Le mineur, qui était déterminé à mourir en "martyr", projetait de s'infiltrer à l'intérieur du parlement pour l'exécution d'un attentat suicide au moyen de ceinturon piégé, ajoute la même source.
Les membres de cette cellule ont repéré un site dans le sud marocain, devant être érigé en camp d'entrainement et base de repli.
Le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avait réussi jeudi à démanteler ce réseau terroriste composé de 10 membres, dont un ressortissant français et saisir des armes et des munitions. Les membres de ce réseau s'activaient à Essaouira, Meknès et Sidi Kacem.