Face au blocage des activités du conseil de la ville de Mohammedia depuis près de deux mois, le tribunal administratif de Casablanca a prononcé la révocation du Maire PJD de Mohammedia, en l'occurrence Hassan Antara.
Ce dernier avait été poussé à la sortie par les élus de la ville, qui exigeaient qu'il inscrive à l'ordre du jour du programme de la session communale sa propre démission. Devant son refus de s'exécuter, 36 conseillers municipaux ont purement et simplement saisi la justice. Parmi les élus mécontents de ce maire, figuraient 14 élus de son propre parti, le PJD.
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Hassan Antara, en poste depuis 2015, avait fini par avoir de profondes divergences avec ses collègues qui ont voulu l'éjecter dès le 19 octobre dernier. Lors de cette séance, 37 conseillers sur les 47 que compte la commune urbaine de Mohammedia avait voté pour son départ. Mais, le maire s'y était farouchement opposé, ce qui les avait poussés à saisir la justice.
A plusieurs reprises, les sessions municipales ont été annulées faute de quorum, ce qui est à l'origine d'un blocage qui a de fait entraîné cette décision judiciaire en la défaveur de monsieur le maire.