Lorsqu'il avait reçu le ministre chinois des Affaires étrangères en décembre 2013, le roi Mohammed VI avait accueilli favorablement l’invitation à Pékin du chef de l’Etat chinois. Et le souverain compte bien répondre à cette invitation avant la fin de ce mois. Le roi est en effet attendu le 28 novembre prochain dans la capitale chinoise, pour un séjour de plusieurs jours où il aura des entretiens avec le président Xi Jinping, apprend Le360 de sources diplomatiques.
En réponse à l'invitation du chef de l'Etat chinois, le Cabinet royal avait estimé, en décembre 2013, que cette visite "permettra de sceller un partenariat stratégique comme nouveau cadre de coopération entre les deux pays, en vue d’approfondir la concertation politique, renforcer les rapports économiques et l’investissement et consolider la coopération dans les domaines culturels, techniques et scientifiques". Cette prochaine visite intervient dans le cadre de la politique du royaume de renforcer sa politique d’ouverture et de diversification des partenariats.
Mohammed VI avait d’ailleurs exprimé, dans le discours de la fête du trône, sa volonté de veiller à consolider les relations séculaires qui unissent le Maroc et à la Russie et à la Chine. "Nous sommes déterminés à approfondir la dimension économique du partenariat privilégié qui lie le Maroc à ces deux pays", avait expliqué le souverain dans le même discours. Les relations sino-marocaines ont connu un développement notable pendant les dix dernières années. En 2006, le Président chinois HU Jingtao avait effectué une visite au Maroc et, en 2008, le roi Mohammed VI avait visité, une première fois, la Chine.
Sur le plan économique, le volume des échanges commerciaux bilatéraux sont passés de 5,28 milliards dirhams en 2003, à plus de 29 milliards dirhams en 2013. Environ 20 sociétés chinoises sont implantées au Maroc et s'activent dans différents secteurs comme la pêche, la transformation plastique. Et le potentiel de coopération entre les deux pays reste énorme dans des domaines comme le tourisme, les énergies renouvelables et les infrastructures.