Mais où est passé le fameux "droit des peuples à l'autodétermination" qu'Alger affirme faire sien et proclame du haut de toutes les tribunes internationales? Alors que le Sénat espagnol (chambre haute) a donné son feu vert au gouvernement Rajoy pour "mettre sous tutelle" la région autonome de la Catalogne, suite à la proclamation d'indépendance par le Parlement catalan, vendredi 27 octobre, Alger, de même que l'autruche, enfouit sa tête dans le sable et se drape dans un silence à tout le moins déconcertant. À l'opposé du royaume du Maroc qui, via son MAECI, a exprimé publiquement son soutien à l'intégrité territoriale du royaume d'Espagne, le voisin de l'Est continue d'avaler sa langue et ne s'est toujours pas prononcé sur les développements inouïs que connaît le voisin du Nord, l'Espagne. Idem pour l'entité fantoche nommée "RASD", qui continue de se terrer dans un silence de mort. Autre curiosité, les médias algériens, pas plus d'ailleurs que leurs pendants séparatistes du côté de Tindouf, s'alignent sur cette posture de lâcheté.
A l'heure où nous mettions en ligne, nous ne savions toujours pas si Alger soutient "l'indépendance" de la Catalogne ou l'intégrité territoriale du royaume d'Espagne.
Voilà qui édifie à bien des égards sur l'hypocrisie d'Alger, -la "Mecque des Révolutionnaires", comme elle aime à s'appeler!-, qui n'a qu'une seule et "inique" interprétation du "droit international". En effet, ce "droit" ne requiert de sens aux yeux des apparatchiks algériens que lorsqu'il s'agit du dénommé "peuple sahraoui"! Lorsqu'il est question du Maroc, contre l'intégrité territoriale duquel ils continuent de comploter inlassablement, mobilisant tous les moyens financiers, diplomatiques, voire militaires, au profit de cette entité cartoonienne nommée "RASD". Simplement caricatural!