La question de la frontière terrestre fermée entre le Maroc et l'Algérie revient sur le devant de l'actualité. Et c'est Alger qui évoque cette fois le sujet, par la voix du ministre de l'Union maghrébine, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel. Dans une interview à la radio nationale algérienne, accordée mercredi 1er mars, le ministre algérien a déclaré que "l'ouverture des frontières algéro-marocaines n'était pas à l'ordre du jour" dans son pays.
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Le ministre algérien a toutefois ajouté: "le maintien de cette frontière fermée est un frein aux échanges commerciaux entre les deux pays".
Seulement, cette fermeture, toujours selon le ministre algérien, impacterait davantage le Maroc que l'Algérie. Messahel a indiqué qu'en matière de commerce, "l'Algérie fait plus avec le Maroc qu'avec n'importe quel autre pays de la région" du Maghreb. "Le Maroc est le premier partenaire commercial de l'Algérie dans cette région", a-t-il fait savoir.