Les autorités provinciales de M’diq, en coordination avec le premier arrondissement de Fnideq, ont procédé, au cours de cette semaine, à l’arrêt des travaux d’un grand projet appartenant à un dirigeant d’un parti politique du nord. Les autorités chargées du contrôle des règles de l’urbanisme ont récusé toutes les justifications figurant dans la demande d’autorisation d’aménagement déposée par cet élu auprès de la commune urbaine. Les contrôleurs ont insisté sur la stricte application de la loi malgré les tentatives d’intervention de divers acteurs.
Des sources autorisées indiquent que les infractions constatées concernent des constructions anarchiques au sous-sol d’une école privée dans le but d’amenager une grande salle de sport. Le propriétaire n’a pas respecté les lois de l’urbanisme et n’a pas obtenu les autorisations requises, ni modifié les plans. Les mêmes sources indiquent que les autorités locales représentées par le premier arrondissement de Fnideq ont saisi les matériaux de construction et transmis le procès-verbal d’infraction au parquet de Tétouan pour prendre les mesures qui s’imposent.
Le quotidien Al Akhbar souligne que les autorités locales de la préfecture de M’diq ont également été avisées. Elles ont rappelé les instructions données sur la nécessité de la reddition des comptes après avoir déterminé les responsabilités dans les infractions du projet.
Les mêmes sources indiquent que les services de la wilaya de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont donné des instructions fermes sur les infractions à l’urbanisme et sur l’exécution des décisions de démolition quels que soient les contrevenants. Les consignes ont été tout aussi fermes sur la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, sur l’anarchie dans l’urbanisme, la manipulation des plans de construction et les relations entre les architectes et les agences urbaines.