Maroc-France: Les retrouvailles

Photo prise lors de la rencontre en février 2015 à l'Elysée entre le roi Mohammed VI et le président Hollande, scellant la réconciliation entre le Maroc et la France.

Photo prise lors de la rencontre en février 2015 à l'Elysée entre le roi Mohammed VI et le président Hollande, scellant la réconciliation entre le Maroc et la France. . Reuters

Revue de presseKiosque360. François Hollande doit recevoir le roi Mohammed VI lundi en fin d’après-midi, après l’apparition de Lalla Meryem à l’Institut du monde arabe et la signature d’un nouvel accord de coopération judiciaire par Christiane Taubira et Mustapha Ramid.

Le 08/02/2015 à 21h46

« Comme on se retrouve ! », c’est le titre qu’a choisi l’hebdomadaire Jeune Afrique de cette semaine, pour évoquer le réchauffement des relations franco-marocaines, alors que François Hollande doit recevoir le roi Mohammed VI lundi en fin d’après-midi suite à un an d’imbroglio diplomatique, après une conversation téléphonique entre les deux chefs d’Etat dans la semaine du 26 janvier. Une rencontre qui fait suite, rappelle le magazine, à l’apparition de la sœur du roi, la princesse Lalla Meryem, aux côtés du Premier ministre Manuel Valls et du président de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, le 1er février, lors de la remise de Wissam alaouites à trois dignitaires religieux (un catholique, un juif et un musulman) de l’Essonne.

« C’est l’occasion pour moi de saluer l’amitié entre la France et le Maroc », a déclaré Manuel Valls à cette occasion. « Il peut y avoir parfois des incompréhensions, mais la force de l’Histoire, les liens d’amitié, ce bond permanent qui existe entre nos deux pays ont un rôle essentiel. Chacun de l’autre côté de la Méditerranée, ce lien résiste à tout ». Un réchauffement amorcé par les ministres de la Justice, Christiane Taubira et Mustapha Ramid, qui ont signé après deux jours de travail, les 29 et 30 janvier, un nouvel accord de coopération judicaire entre les deux pays.

« Les magistrats de liaison ont repris leurs fonctions au sein de leurs ambassades respectives », poursuit Jeune Afrique. « Ils auront fort à faire. On évoque des centaines de dossiers en souffrance ». « Un programme de travail et des moyens supplémentaires ont été décidés pour assurer le retour à la normale », indique une source diplomatique à l’hebdomadaire.

Par Jean Berry
Le 08/02/2015 à 21h46