Donald Trump, signataire du document du 10 décembre 2020, par lequel les États-Unis reconnaissent officiellement et irréversiblement la marocanité du Sahara, s’est réinstallé à la Maison blanche.
Le 20 janvier dernier, le 47e président des États-Unis s’est assis dans l’emblématique bureau ovale, sur lequel sont posés de nombreux dossiers, internes et internationaux, qu’il compte expédier rapidement, en vue de poursuivre sa politique, interrompue par les cinq années «perdues» entre ses deux mandats présidentiels, dont le nouveau se termine en 2029.
Depuis le Royaume, ce retour de Donald Trump à la Maison Blanche est donc «de bon augure, comme viennent de le prouver les déclarations du nouveau secrétaire d’État américain, Marco Rubio, via un communiqué de son département», signale Assabah de ce mercredi 29 janvier 2025.
Selon des propos du nouveau chef de la diplomatie américaine, relayés par Assabah, l’administration américaine «apprécie beaucoup le leadership du Roi Mohammed VI dans la recherche de la paix et la stabilité régionales et internationales», selon les termes d’un communiqué du département d’Etat américain, publié lundi dernier, suite à un entretien téléphonique entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, avec son homologue américain, Marco Rubio.
Ce communiqué «met en exergue l’importance du partenariat stratégique qui a toujours lié le Maroc et les États-Unis, tout en rendant hommage au rôle de leader régional et international du Roi Mohammed VI», indique Assabah.
La porte-parole du département d’Etat américain précise que «les discussions entre Bourita et Rubio ont également abordé la mise en œuvre du cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages israéliens et de prisonniers palestiniens», saluant «le rôle pionnier du Maroc dans la distribution d’aides humanitaires au profit des déplacés palestiniens».
Marco Rubio a également promis que les États-Unis allaient «redoubler d’efforts pour renforcer davantage la coopération multiforme» avec le Royaume, en vue de le «hisser au niveau des intérêts stratégiques que les deux pays partagent au service de la paix aussi bien en Afrique du Nord que dans la région moyen-orientale», où ils «font partie des accords d’Abraham».
Par ailleurs, ajoute Assabah, «Youssef Amrani, ambassadeur du Royaume à Washington, a saisi l’occasion de sa présence dans le Capitole, où il a assisté aux festivités marquant l’investiture de Donald Trump, pour rappeler la singularité historique du partenariat d’exception qui lie à jamais, et va en se renforçant, le Royaume et les États-Unis d’Amérique».
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