Près d’une année après sa nomination, sans avoir encore été confirmé au poste, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Maroc s’est engagé à soutenir la liberté du culte, à lutter contre l’extrémisme et à appuyer les efforts de l’ONU pour la résolution de la question du Sahara.
Selon le quotidien Al Massae qui rapporte l’information dans son numéro des 25 et 26 août, le nouveau chef de la mission diplomatique des Etats-Unis à Rabat a également fait part de son intention d’œuvrer à conforter les relations économiques et la coopération sécuritaire entre les deux pays.
Dans une déclaration préliminaire lors d’une audition devant la Commission des Affaires étrangères du sénat US, le nouvel ambassadeur à Rabat, David T. Fischer, a qualifié le partenariat entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis de «vital» et qui «doit être consolidé» sur les plans économique et politique ainsi qu’en matière de coopération sécuritaire.
Le diplomate désigné par le Président Trump, dans l’attente de confirmation, a d’ailleurs souligné, rapporte Al Massae, que le Maroc est «l’un de nos alliés les plus anciens. Notre traité d’amitié avec le Royaume, ratifié en 1787, est le traité, toujours en vigueur, le plus ancien jamais signé par les Etats-Unis avec un pays tiers». Cela en insistant sur le fait que l’amitié et la coopération économique et politique et la collaboration sécuritaire avec le Maroc «sont vitales et doivent être consolidées».
Le diplomate américain a, de même, affirmé qu’il apprécie à sa juste valeur «le fait que les opportunités économiques énormes dans les domaines commercial et des exportations à partir des Etats-Unis vers le Maroc ont triplé durant ces dernières années», rapporte pour sa part le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du week-end. Et d’ajouter, selon la même source, le Maroc, qui est l’un des rares pays liés aux Etats Unis par un traité de libre-échange, «se positionne comme une plateforme pour les entreprises US vers d’autres marchés».
Sur un autre registre, les Etats-Unis se trouvent aujourd’hui confrontés à des défis complexes de politique étrangère à travers le monde, a notamment rappelé le diplomate. Le Maroc, insiste-t-il, «se positionne en tant que passerelle vers l’Afrique, le Moyen-Orient et le monde musulman». Edifier une relation avec le Maroc sera, par conséquent, «de la première importance alors que nous nous évertuons à consolider notre collaboration tout en étant adossé à une assise de confiance mutuelle».
C’est pour cela, conclut le journal, que le nouvel ambassadeur s’engage, une fois confirmé, à œuvrer à consolider davantage la coopération sécuritaire avec le Maroc, «dans le but de protéger les intérêts des Etats-Unis dans la région». Il s’est, de même, engagé à soutenir les efforts des Nations unies «visant à avancer vers une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara».