Maroc-Algérie. Frontière. Le Congrès amazigh interpelle Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika, président algérien.

Abdelaziz Bouteflika, président algérien. . DR

Le Congrès mondial amazigh a saisi l’occasion de l’organisation d’un sit-in mixte, ce dimanche 22 juillet, de part et d’autre du poste frontalier «Zouj Bghal», pour interpeller le président Bouteflika sur la nécessité de rouvrir la frontière terrestre entre le Maroc et l’Algérie. Détails.

Le 20/07/2018 à 16h44

L’initiative partie des réseaux sociaux pour l’organisation d’un sit-in dimanche 22 juillet des deux côtés du poste frontalier «Zouj Bghal», suscite un élan populaire inédit. Le Congrès mondial amazigh vient d’appuyer cet appel pour la réouverture de la frontière terrestre en exhortant ses militants à participer en masse à ce sit-in prévu de part et d’autre du poste frontalier (Oujda et Maghnia), fermé depuis maintenant 25 ans.

Saisissant l’occasion de ce sit-in, l’ONG internationale incite les élites des deux pays à profiter de cette «embellie» qui caractérise les relations algéro-marocaines, à la faveur du vote par l’Algérie en faveur de la candidature marocaine pour le Mondial 2026, pour adhérer massivement à la campagne pour la réouverture de la frontière terrestre.

Par la même occasion, le Congrès mondial amazigh a adressé une lettre ouverte au président Abdelaziz Bouteflika pour lui demander d’interagir positivement avec cet élan populaire, «en décidant de rouvrir les frontières fermées entre les deux pays voisins, le Maroc et l’Algérie, en aidant les familles tiraillées entre les deux pays frères à se retrouver et en aidant les relations fraternelles qui lient depuis des lustres les peuples d’Afrique du Nord à se reconstruire, par la possibilité de se déplacer et de voyager à travers la même patrie qui englobe toute l’Afrique du Nord, en toute liberté et sécurité».

Serait-ce là le début de la fin d'un trop long entêtement? L'espoir est permis.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 20/07/2018 à 16h44