L’enveloppe budgétaire octroyée aux Forces armées royales (FAR) dans le cadre de la loi de Finances est dépensée selon les critères et les règles de la bonne gouvernance. Ainsi, l’acquisition de l’armement s’effectue selon des priorités bien définies par une commission compétente qui détermine la nature du matériel et le marché, a précisé le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale, Abdellatif Loudiyi, dans son intervention dans le cadre de la présentation du budget sectoriel de son département au Parlement. En parallèle, a souligné le ministre, l’Administration accompagne l’acquisition de l’armement et des munitions par la formation adéquate du personnel en se basant progressivement sur ses ressources humaines pour assurer la maintenance, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce mardi 19 novembre.
Lors des transactions d’achat des équipements militaires, a précisé le ministre, l’Administration de la défense nationale impose des conditions obligeant les entreprises bénéficiaires des marchés à transférer aux FAR les technologies de maintenance des matériels acquis, à monter des usines de fabrication spécialisées dans le domaine, ou à investir au Maroc dans d’autres domaines. Dans ce cadre, a ajouté le ministre, l’Administration de la défense nationale opte pour la formule de compensation industrielle qui permet à l’acheteur d’exiger des contreparties économiques à une commande. Sur ce segment, une coordination s’effectue entre l’Administration de la défense nationale et le département chargé de l’industrie et du commerce, a indiqué le ministre.
En termes de sécurité de l’information, le ministre a fait savoir que la direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI) œuvre, dans le cadre de la stratégie de l’Administration de la défense nationale, à combattre les crimes électroniques en communiquant toutes les données nécessaires aux administrations publiques et aux infrastructures sensibles, ainsi qu’à l’ensemble des citoyens, afin de prendre les mesures préventives pour contrer la cybercriminalité.