«Les défis mondiaux et le pari de l’Etat social», thème d’un atelier organisé par le Rassemblement national des indépendants, au cours de la quatrième édition de l’Université d’été de sa jeunesse, les 9 et 10 septembre derniers à Agadir, a permis au ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, et l’une des figures du RNI, de communiquer un certain nombre de ses idées. Dans son allocution, Mustapha Baitas a ainsi souligné que la crise mondiale n'était pas à dissocier de la faiblesse de la démocratie au niveau international, exacerbée par la montée des populismes et par l’émergence de dirigeants individualistes.
«A la lumière des défis économiques que le monde et le Maroc connaissent, des alternatives doivent être envisagées», a insisté Mustapha Baitas, citant ainsi l’exemple de la rareté des précipitations, qui impose la nécessité de réfléchir à des projets de dessalement d’eau de mer pour les consommatiote ressources par la population, mais aussi pour le tourisme et l’agriculture, en plus de la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables pour assurer l’indépendance énergétique du pays.
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L’ancien ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd, qui faisait également partie de ce panel, a indiqué que la pandémie a engendré de nombreux défis économiques, sociaux et financiers, auxquels s’est ajoutée la guerre ukraino-russe, qui a entraîné des taux d’inflation élevés dans le monde, sans oublier aussi les changements climatiques.
«On ne peut rien sur l'inflation ou sur les changements climatiques, mais ces transformations nous imposent de nous préparer psychologiquement à d’autres crises», a-t-il expliqué.
Mohamed Chaouki, président de la commission des Finances à la Chambre des représentants, a quant à lui signalé que le climat économique mondial était caractérisé par une multiplicité de crises, ce qui rend l’avenir incertain. Le défi le plus important est la manière de réagir à ces crises.
Il a aussi rappelé que la crise économique mondiale de 2008 a uni le monde pour l'affronter, alors que dans l'actuel contexte, chaque pays gère la crise à sa manière.
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Mohamed Chaouki a expliqué que le Maroc gérait bien la crise économique mondiale actuelle et continuait de bénéficier de la confiance des agences de notation et des institutions internationales, ce qui est confirmé d’ailleurs par le faible niveau d'inflation au Maroc par rapport à des pays voisins.
Mohammed Sadiki, membre du bureau politique du RNI, a affirmé que le gouvernement était conscient des défis économiques et sociaux.
Celui qui est également le ministre de l’Agriculture a fait savoir que le gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch s'était engagé à mettre en oeuvre tous les projets dans lesquels il s'était engagé, dont ceux liés au renforcement des fondements de l’Etat social, soulignant que «dans la loi de Finances de 2023, il y a des directives pour renforcer les fondements de l’État social pour construire un Maroc de progrès et de dignité».
Rappelons qu'au cours de cette édition de l’Université d’été des jeunes du RNI, une série de rencontres et d’ateliers animés par des membres du bureau politique et des experts du parti ainsi que d'autres compétences partisanes se sont tenus. Ces ateliers ont entre autres porté sur des thématiques telles que l’éducation, l’emploi et la protection sociale.