Les milices électroniques du PJD n’en font qu’à leur tête. Malgré la mise en garde du secrétaire général du parti et chef de gouvernement désigné, ceux qu'Abdelilah Benkirane nomme "les sgou3a"(ndlr, que l'on pourrait traduire par "les guignards") poursuivent leurs attaques virulentes via les réseaux sociaux. Et c’est l’USFPiste Habib El Malki, fraîchement élu président de la Chambre des représentants, qui en fait les frais, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition du mercredi 18 janvier.
Le secrétaire général du PJD leur avait pourtant clairement signifié qu’il était contre-productif de faire ainsi pression sur les chefs de partis pour mettre fin au blocage gouvernemental. Mais les milices électroniques ne l’entendent pas de cette oreille. A peine Habib El Malki était-il élu que les critiques fusaient sur les réseaux sociaux, traitant l'intéressé de dinosaure et pointant du doigt le fait qu’il n'y a eu qu'un seul candidat à ces élections.
Pour rappel, Habib El Malki a été élu avec une majorité confortable de 198 voix sur un ensemble de 395 sièges. Le PJD a choisi de participer à ces élections en déposant des bulletins blancs au lieu de simplement s'abstenir. L'opération de vote a généré 137 bulletins blancs et 7 nuls. La séance plénière pour l'élection du nouveau président de la Chambre des représentants a été marquée par le retrait du groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme. L'élection du président de la Chambre des représentants s'est déroulée conformément aux dispositions de l'article 62 de la Constitution et de l'article 12 du réglement intérieur de la première Chambre.