"Nous sollicitons plus particulièrement l'assistance du Maroc qui a assuré la présidence de la COP22", a souligné Inia Seruiratu dans une déclaration à la MAP, à l’issue d’une réunion de travail avec la ministre déléguée chargée de l’Environnement et championne marocaine pour le climat, Hakima El Haité.
Par ailleurs, il a fait savoir que son pays apprécie les progrès réalisés lors des COP 21 et 22 à Paris et à Marrakech en matière de lutte contre les effets du changement climatique, exprimant la détermination des Iles Fidji, qui assureront la présidence de la prochaine Conférence, à œuvrer pour la poursuite de cette dynamique.
Pour sa part, Hakima El Haité a indiqué que cette réunion a été l’occasion de se concerter sur la feuille de route des champions pour le climat en 2017, sur la base des lignes directrices fixées par la présidence marocaine de la COP 22. Et d'insister sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de l’accord de Paris, aussi bien au niveau des pays du Nord qu’au niveau des pays vulnérables, à savoir les Etats africains et insulaires.
La ministre a aussi souligné l’importance de réunir toutes les têtes de coalition qui sont nées à Marrakech pour veiller à ce que ces coalitions soient inclusives et que leurs initiatives concernent plus particulièrement les pays du Sud, notamment l’Afrique et les Etats insulaires.
Elle a en outre annoncé la tenue prochaine d'une réunion avec les organes de financement du climat pour concrétiser les projets lancés à Marrakech, mettant l'accent sur l'importance de l'engagement des organismes internationaux pour s’assurer que la dynamique va dans le sens de la consolidation des acquis de Marrakech.
D'autre part, Hakima El Haité a plaidé pour le changement des politiques publiques en intégrant des initiatives visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
A rappeler que les Iles Fidji seront les organisateurs de la prochaine Conférence internationale sur le climat, la COP23, mais cette dernière se tiendra exceptionnellement à Bonn (Allemagne), étant donné ce petit Etat insulaire n'est pas en mesure d'accueillir le nombre de participants sur un seul site.