«A l’approche de toute nouvelle réunion du Conseil de sécurité, de présumés activistes sahraouis, épaulés par leurs partisans, réitèrent la revendication de libérer les détenus de Gdim Izik», fait constater la Coordination des familles et victimes des événements de Gdim Izik, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki Moon. «Cette revendication constitue une offense à la mémoire des victimes tragiques de ces événements et aux sentiments de leurs familles et amis», s’indigne la Coordination, dans cette lettre dont copie est parvenue à LE360.«Les détenus de Gdim Izik ne se sont pas limités à commettre leurs actes criminels, en tuant de main froide les onze victimes comptant parmi des éléments des forces de l’ordre et de la Protection civile. Ils se sont permis en plus de profaner leurs corps, filmer leurs actes abjects et les divulguer sur les réseaux sociaux», déplore la Coordination, en réaffirmant l’attachement des ayants-droits au maintien en détention de ces criminels.«Les ONG des Droits de l’Homme, nationales et étrangères, ont suivi toutes les étapes du procès anti-Gdim Izik et n’ont enregistré aucune violation susceptible de porter atteinte aux garanties du procès équitable», relève la Coordination, en précisant n’admettre, en aucun cas et sous quelque prétexte que ce soit, la libération de ces criminels.S'agissant des signataires de la lettre, tous des enfants des victimes déplorables des événements de Gdim Izik (fin décembre 2010), ils se présentent comme suit: Abdelmajid Atartour, Abdelmounaïm Nchioui, Badreddine Tarahi, Mohamed Ali Bouaâlem, Ben Taleb Khtil, Yassine Boukartassa, Noureddine Aderham, Walid Aït Alla, Mohamed Najih, Ali Zaâri et Anass Houari.
Par Ziad Alami
Le 20/03/2015 à 15h31