Législatives: démissions en masse au sein du PJD

Mehdy-Le360

Revue de presseKiosque360. Du rififi au sein du PJD! En effet, une série de démissions secoue le parti de la Lampe, sur fond de discordes électorales, à Tétouan, Nador, Chichaoua, Kénitra et Salé.

Le 30/08/2016 à 01h56

C'est par dizaines que des membres du Parti de la Justice et du développement ont récemment présenté leur démission au parti, en guise de protestation contre le choix inapproprié de certaines personnes comme têtes de liste, fait savoir le quotidien Assabah, dans son numéro de ce mardi 30 août . Bien qu’observant un étrange silence quant à ces démissions, une grande partie des dirigeants du PJD, ajoute le journal, craint que cette série de démissions n'ait des retombées électorales négatives, notamment dans les grandes circonscriptions électorales. D’autant plus que certains démissionnaires sont connus pour leurs extensions populaires, comme c’est le cas à Tétouan où des dizaines de membres ont quitté le navire du PJD sous la houlette de l’homme d’affaires Chakib Chaoudri. La démission de cette personnalité marquante dans le paysage du parti, renchérit le journal, intervient après la mise à l’écart du candidat potentiel Adel Benouna, secrétaire provincial du parti, suite à l'intervention de Abdelilah Benkirane qui lui a préféré le président du Conseil municipal, Mohamed Idamar. Ainsi, et en dépit des voix des siens dans la province de Tétouan, Benouna s’est vu exclure par «la dictature» de Benkirane et agresser par les milieux proches de l’actuel secrétaire général du parti, fait remarquer Assabah, avant d’ajouter que le Chef de gouvernement était déjà intervenu en faveur de son ami, lors des élections municipales où Benouna était le candidat proposé par les masses. La situation est la même dans les provinces de Nador, Kénitra, Salé ou Chichaoua. Les démissions de cadres et de militants de base, sur fond de «disputes électorales», auront certainement des répercussions négatives sur le combat des frères de Benkirane, lors des législatives du 7 octobre prochain, conclut Assabah.

Par Mustapha Nouri
Le 30/08/2016 à 01h56