Mandataire de la liste du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), Mbarka Bouaida, digne fille du Sahara marocain et descendante d'une famille engagée de longue date dans l'action politique, aspire à remporter une nouvelle fois l'un des sièges parlementaires réservés à la province de Guelmim lors des prochaines législatives, avec l'ambition de contribuer à la consolidation du rôle politique de la femme et la consécration du principe de parité et d’égalité.
Pour Mbarka Bouaida, unique dame tête de liste sur les 16 listes en lice à l’échelle de la province, "bien que la Constitution de 2011 ait consacré le principe de parité et d’égalité et donné un nouvel élan à la présence de la femme dans la vie politique, ce principe n'a pas eu droit au chapitre lors de ces échéances dans la mesure où aucune avancée positive n’a été enregistrée sur le plan politique concernant cette question, la participation des femmes étant restées faible et minime".
Dans une déclaration à la MAP, Mbarka Bouaida, également membre du parti politique du parti de la Colombe, impute "cette situation à la faible participation des femmes à la vie politique, nonobstant le fait que la gent féminine constitue une partie importante de l’électorat et joue un rôle essentiel dans les campagnes électorales".
Pour cette militante, née en 1975 dans la commune de Laqssabi près de Guelmim, "la consécration du principe de la parité et de l’égalité est tributaire de la participation massive des femmes à la vie politique, ce qui requiert de la part des partis de placer une plus grande confiance en la gent féminine".
Mbarka Bouaida, qui a fait ses premières armes en politique en 2007, s’appuie sur l’expérience politique qu’elle a accumulée à travers les différentes étapes électorales communales et législatives, et les divers postes de responsabilité importants qu’elle a assumés, notamment le poste de ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la coopération, un riche parcours qui lui permet d’aborder en tout optimisme les législatives du 7 octobre.
Aux dires de Mme Bouaida, cette expérience politique lui a offert l’occasion de "travailler sur la première cause nationale", notant que "la pertinence des efforts de défense de cette cause sacrée émane de la crédibilité et du sérieux dont jouit le Maroc, de son droit légitime à défendre son intégrité territoriale et à faire face à tous les problèmes, des actions humanitaires et politiques qu’il déploie dans le monde entier et de sa coopération avec tous les partenaires sur le plan international".
Titulaire d’un MBA de Hull University (Angleterre), d'un Master en communication de l'Université de Toulouse et d'un diplôme de l'Ecole supérieure de gestion de Casablanca, Mbarka Bouaida avait coprésidé la commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne depuis sa création en mai 2010, avant de présider, durant l'année 2010, la commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires islamiques à la Chambre des représentants.
Durant la période 2008-2009, elle a occupé les postes de vice-président de la commission des Finances et des Affaires économiques et de rapporteur de la même commission pour le projet de loi de finances 2009. En juin 2009, Mbarka Bouaida a été élue membre du conseil de la ville du Grand-Casablanca.
Sur le plan international, Mbaka Bouaida a été nommée "Young Global Leader" du World Economic Forum 2012. Elle est, depuis septembre 2011, vice-présidente du forum parlementaire international pour la démocratie. Elle est aussi membre du Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe, de l'Alliance des Civilisations des Nations unies et de "Munich Young Leaders" de la Conférence internationale de Munich sur la sécurité.