Le vice-ministre algérien de la Défense, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), est décidément un «miraculé». A en croire le site français d’information en continu, «Mondafrique", ce haut galonné de l’armée algérienne aurait échappé, le 19 janvier dans l’après-midi, à «une tentative d’attentat commise au nord est de l’Algérie, dans la ville d’El Oued, non loin de la sensible frontière libyenne».
«Une bombe aurait été placée dans l’hélicoptère à bord duquel devaient voyager (de hauts gradés) de l’armée algérienne, dont le chef d’état-major Gaïd Salah et le général Abderrazak Chérif», rapporte « Mondafrique». Seulement voilà, précise le site, «l’engin aurait explosé trop tôt, avant même l’embarquement des passagers et le décollage vers Alger».
Pour précision, le vice-ministre algérien de la Défense, le général Gaïd Salah, multiplie ces derniers jours les visites de « prospection » dans les différentes régions militaires en vue de tester «la préparation au combat» des diverses armées algériennes.Lors de son dernier déplacement à la frontière algéro-libyenne, Gaïd Salah se serait, toujours selon Mondafrique, livré à un réquisitoire contre «ceux qui autour du général Toufik (Ndlr : ex-patron du Département du renseignement et de la sécurité), furent les responsables, ces dernières années, des services secrets algériens (DRS)».
Les médias algériens attribuent à Gaïd Salah la responsabilité du limogeage fin 2015 de l’ancien patron du DRS, Mohamed Lamine Mediene dit «Toufik», ainsi que des bras droits de ce dernier, dont le «monsieur terrorisme» de l’Algérie, le général Abdelkader Aït Ouarabi dit «Hassan», actuellement en prison.
La tentative d’attentat, dévoilée par Mondafrique, se voudrait ainsi un acte de représailles contre le rôle clef joué par le général Gaïd Salah dans le processus de mise à mort du DRS, dissout sur décret présidentiel signé mercredi 21 janvier par Abdelaziz Bouteflika.