Dans son rapport, distribué lundi aux membres du Conseil, M. Guterres a affirmé qu'il "demeure profondément préoccupé par la présence continue d’éléments armés du Front Polisario dans cette région, et par les défis que cela pose à la raison d’être de cette zone tampon".
M. Guterres a reconnu, à ce propos, que cette situation risque d’“entraîner l’effondrement du cessez-le-feu” et d'engendrer un “impact dangereux” sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région.
Le problème de Guerguerat est désormais un problème entre le polisario et le Conseil de sécurité de l’ONU.
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Dans ce rapport qui souligne clairement la responsabilité de l’Algérie dans ce différend, puisqu’il affirme qu’Alger est appelé à faire une importante contribution au processus des négociations, le Secrétaire Général rappelle la validité des paramètres définis par le Conseil depuis 2007 pour parvenir à la solution politique mutuellement acceptable. Ces négociations doivent se dérouler de bonne foi, tenant compte des développements depuis 2006, l’importance du réalisme et de l’esprit de compromis dans les négociations, la nécessité pour les parties de démontrer une volonté politique pour entrer dans une phase de négociations substantielles et intensives et l’appel aux Etats de la région de coopérer entre eux et avec les Nations Unies pour réaliser des progrès dans les négociations.