Salaheddine Mezoua a néanmoins écarté pour l'instant l'idée de pactiser avec le parti de la Lampe tant que les structures du parti, bureau politique et conseil national, ne l'auront pas décidé.
Le patron du RNI a estimé que les élections du 7 octobre donneront une carte politique plus équilibrée où "les indépendants auront leur mot à dire".
"Oui, le PJD a demandé une rencontre de consultation avec le RNI comme il l'a déjà fait avec le PPS et le MP, mais notre parti ne peut pas du même coup refuser les appels au dialogue et à la concertation émanant d'autres partis de l'opposition", a déclaré, en référence au PAM, le président du RNI lors d'une conférence de presse à Bouznika, organisée au terme de la décision du congrès extraordinaire de son parti de reporter l'assemblée générale ordinaire du RNI au début de 2017.
"Je ne peux affirmer d'une manière définitive actuellement si on va conserver notre alliance avec le PJD ou pas". "Cette question dépend d'autres paramètres prioritaires, les programmes, l'évaluation de notre action au gouvernement et au sein de la société", a-t-il précisé.
"Mais le plus important c'est que notre position définitive reste tributaire de la décision que prendront nos structures. Est-ce qu'elles veulent continuer avec le PJD ou choisir un autre allié ? C'est toute la question qui reste à résoudre", a souligné M. Mezouar, martelant qu'il n'a pas de "problème particulier avec Abdelillah Benkirane".
"Je le respecte et c'est réciproque, mais nous sommes issus de deux différentes écoles et de deux orientations politiques opposées", a indiqué le patron du parti de la Colombe, soulignant par ailleurs que Aziz Akhannouch continuera à être un des "acteurs du RNI".