Le régime des «caporaux» en Algérie persiste à diviser la nation arabe en prenant des positions hostiles contre plusieurs de ses pays membres. Un comportement irréfléchi qui risque de saborder le sommet arabe prévu, pourtant, en novembre prochain dans la capitale algérienne.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du lundi 5 novembre, que la junte militaire a soutenu l’élargissement de l’influence iranienne dans la zone arabe, du Liban à la Syrie, en Palestine dans la bande de Gaza et dans certains pays africains. Ce rapprochement entre l’Algérie et l’Iran a irrité les pays du Golfe qui craignent que l’Iran ne mette sur écoute le sommet arabe qui se tiendra à Alger.
D’autant que l’Algérie vient d’acquérir un logiciel d’espionnage (Russe ou coréen) qu’il utilise dans la guerre cybernétique et qui pourrait être installé dans la salle où se tiendra le sommet arabe. Les rois et émirs du Golfe sont en colère contre le régime algérien qui n’a jamais dénoncé la politique des Mollahs et a adressé une invitation à leur disciple, Bachar Al Assad, pour participer au sommet. D’autre part, les généraux d’Alger ont rejeté une médiation de l’Arabie Saoudite concernant la participation du Maroc au sommet arabe. Mais les militaires ont décidé, de leur propre initiative, de réduire le niveau de la participation marocaine au seul ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Le quotidien Assabah souligne que le régime algérien persiste dans sa haine contre le Maroc, tout en sachant que la charte de la Ligue Arabe interdit toute ingérence dans les affaires de ses membres et s’oppose à toute atteinte à leurs frontières et à leur intégrité territoriale. C’est ce qui a poussé les rois, émirs et présidents des pays arabes à critiquer cette position hostile visant à soutenir les milices du Polisario pour diviser le territoire marocain. La haine viscérale de la junte algérienne contre le Royaume l’a même poussée à impliquer le président tunisien, Kaïs Saïed, dans ce dossier.
Par ailleurs, l’Égypte et le Soudan n’apprécient aucunement le rapprochement entre l’Algérie et l’Éthiopie dans le cadre de l’alliance quadripartie formée par l’Éthiopie, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Nigeria. Ainsi, en soutenant l’Éthiopie, la junte algérienne vise à nuire aux intérêts de l’Égypte et du Soudan et par conséquent à les priver de leurs ressources en eau.
Ce n'est pas tout, puisque les pays arabes n’ont pas vu d’un bon œil l’intervention du régime algérien dans le problème libyen qui a fait échouer toute tentative de réconciliation. Car à chaque fois que les libyens se sont mis d’accord pour une réconciliation nationale à Skhirat, à Bouznika et à Tanger, les militaires algériens sont intervenus pour attiser le conflit armé avec le soutien russe à des milices surentrainés.