Le procès en appel du terroriste français Broustail reprend ce jeudi

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Revue de presseKiosque360. C’est ce jeudi 9 mars que reprend, en appel, le procès du terroriste et ancien militaire français Broustail. En octobre dernier, il avait été condamné à quatre ans de prison ferme. Rappel des faits.

Le 08/03/2017 à 22h37

C’est demain que reprend en appel le procès du terroriste et ancien militaire français Manuel Pierre Angelo Broustail, alias Ibrahim, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 9 mars.Le journal souligne que ce procès se déroulera devant la chambre criminelle (deuxième degré) de la Cour d’appel de Rabat (Annexe de Salé).

Pour rappel, le terroriste français est poursuivi pour "constitution d’une bande en vue de préparer et de commettre des actes terroristes, détention d’armes en violation des dispositions de la loi dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, apologie d'actes constituant un crime terroriste, apologie d’une organisation terroriste et non dénonciation d’un crime terroriste".Lors de la fin de son premier procès, en octobre 2016, il a été condamné à quatre ans de prison ferme.

Selon de précédentes révélations de Le360, il s’agit d’un dangereux individu, fiché en France et assigné à résidence sur décision du ministère de l’Intérieur, qui a pu embarquer à l’aéroport de Nantes pour arriver à Fès où il a été interpellé par les services de sécurité marocains.Le 6 mars 2016, cet individu s'était en effet présenté à l’aéroport et avait passé tous les filets de sécurité sans être inquiété, malgré son passé et l’arsenal de guerre qu’il avait sur lui, pour prendre l’avion vers Fès.

Broustail avait sur lui une bonbonne de gaz, un sabre, cinq armes blanches, entre couteaux et coutelas, une matraque pliable, des tenues militaires et une cagoule.Agé de 34 ans, cet un ancien militaire est un expert en explosifs.Radié de l’armée française en août 2014, il a été assigné à résidence par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 08/03/2017 à 22h37