Après le MUR, le PJD est à son tour secoué par un scandale sexuel qui a éclaté lundi dernier, dans la région de Kénitra, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mercredi 24 août.
Un conseiller communal a ainsi été surpris dans une situation compromettante avec une femme dans une maison située dans la localité de Moulay Bousselham. Les deux amants, interpellés pour relations sexuelles hors mariage, ont été relâchés au bout de quelques heures, le conseiller communal ayant usé de son influence, affirme le journal.
Cependant, l’information n’a pas tardé à faire le tour de toute la région de Souk Larbâa. Ce qui a poussé le conseiller islamiste à crier au complot pour mettre sa mésaventure sur le dos d’un règlement de comptes politique, en cette période électorale. L’opinion publique, quant à elle, attend une réaction du parquet pour justifier sa mise en liberté après un flagrant délit, souligne encore Assabah.
Par ailleurs, rappelle le quotidien, le conseiller islamiste ne semble pas être en bons termes avec les instances locales de son parti dont il a défié l’ordre d’éviter de s’allier au nouveau président de la Commune de Moulay Bousselham. Ainsi, au moment de l’élection du président et du nouveau Bureau dirigeant de la Commune, après la révocation de celui présidé par le PJD, le conseiller communal islamiste a fait la sourde oreille et voté, contrairement aux consignes de son parti, pour le nouveau président, Chaoui Belassal, de l’UC qui a pu récupérer son siège et, par la même occasion, son fief électoral.
Selon le journal qui cite des sources du PJD, l’intéressé, qui a pu sortir, jusque-là, indemne de son aventure, sera probablement sanctionné par son parti. D’ailleurs, ce sont des responsables du PJD qui auraient informé la police de da liaison et de l’endroit où il rencontrait son amante.