Le ministre espagnol de l'intérieur Fernando Grande-Marlaska a tenu récemment une réunion à ce sujet avec les présidents de plusieurs associations représentant plus de six mille victimes et proches des victimes du terrorisme notamment du front Polisario et de l'ETA, a indiqué samedi le quotidien canarien "La Provincia".
Lors de cette réunion, la présidente de l'Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), Lucia Jimenez, qui représente près de 300 victimes canariennes du terrorisme, a insisté sur la nécessité pour le gouvernement espagnol de prendre des mesures "urgentes et immédiates" en faveur des victimes canariennes des "attaques sanguinaires et brutales” commises par le Polisario au Sahara marocain, ajoute la Provincia, citant un communiqué de la Fédération autonomique des associations des victimes du terrorisme en Espagne (FAAVTE).
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Lucia Jimenez et le président de la FAAVTE ont, par la même occasion, demandé à M. Grande-Marlaska d’œuvrer pour que ces attentats commis par le front Polisario ne restent pas impunis, relève le quotidien.
La présidente d'ACAVITE a réclamé, en outre, au ministre de mettre en œuvre les mesures d'assistance pour atténuer, de manière rétroactive, les séquelles dont continuent de souffrir jusqu'à aujourd'hui les proches directs des victimes du terrorisme du Polisario.
Lors de cette réunion, les présidents de ces associations ont plaidé pour des réformes urgentes et des mesures légales auprès de l'Audience nationale, la plus haute juridiction espagnole, pour que les auteurs de ces attentats terroristes commis par le Polisario, l’ETA et autres organisations terroristes, soient traduits devant la justice.