Le Maroc prend la tête de l'Observatoire du Sahara et du Sahel

Abdelaadim Lhafi (au centre), nouveau président de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

Abdelaadim Lhafi (au centre), nouveau président de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). . Le360

Abdelaadim Lhafi, Haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a été élu, ce mercredi à Rabat, à la présidence de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) pour un mandat de quatre ans. Il remplace le Nigérien Wassalk Boukhari.

Le 27/04/2016 à 16h28

Le président sortant a félicité Lhafi, lors de l'Assemblée générale de l'OSS, pour son élection se disant d’autant plus satisfait que le royaume a "toujours soutenu l'Afrique". "Cette élection de M. Lhafi est justifiée sachant que le royaume va présider la COP22 prévue du 7 au 18 novembre à Marrakech", a-t-il déclaré. Les cinq vice-présidences de cet observatoire ont été confiées à la France, au Niger, au Soudan, à l'Egypte et à la Mauritanie.

A Rabat, les membres de l'OSS, organisme basé à Tunis, ont examiné le rapport "à mi-parcours du programme stratégique de l'OSS intitulé “Stratégie 2020”, orienté vers l'amélioration de la connaissance des écosystèmes sahélo-sahariens et des mutations qui les affectent". 

Cette organisation a fait en outre une "évaluation de ses activités dans un contexte international marqué par les nouveaux objectifs du développement durable, la signature de l'Accord de Paris (COP21) sur le climat et les initiatives africaines en cours comme l'initiative de la Grande muraille verte et les nouveaux enjeux de développement", selon les participants.

Créé en 1992, l'Observatoire du Sahara et du Sahel, est un organisme inter-gouvernemental qui a réussi à développer une expertise régionale à la disposition des pays membres. Il œuvre à "la gestion durable des ressources naturelles, notamment les eaux souterraines, la lutte contre la dégradation des terres et la préservation des services éco systémiques".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/04/2016 à 16h28