Le gouvernement a affirmé avoir examiné le cas de certains écrits liés à une supposée corruption au sein d'un parti politique. Il a mis en garde contre les articles diffamatoires en faisant endosser l'entière responsabilité à ceux qui seraient tentés à l'avenir de s'appuyer sur des allégations de ce genre sans fournir de preuves. Le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, a déclaré, jeudi, lors du point de presse hebdomadaire organisé au terme du conseil du gouvernement, que l'Exécutif "défie les accusations injustes. Il défie les auteurs de ces écrits de fournir les preuves et leur fait endosser la responsabilité s'ils persistent dans cette voie".
Le gouvernement fait allusion aux articles parus la semaine dernière, sur le cas d'une dirigeante du Mouvement populaire, visée par le fait qu'elle aurait reçu de l'argent pour intervenir en faveur d'un militant haraki pour qu'il devienne ministre, à savoir Mohamed Moubdie. Le MP et les deux militants avaient décidé de porter plainte avant de renoncer de le faire suite à de nombreuses interventions en faveur du journal.