Jonathan Allen a ainsi déclaré que "le Président Horst Köhler a reçu beaucoup de soutien du Conseil pour son approche et pour sa proposition d'essayer de voir s'il pourrait réunir les parties avant la fin de l'année, et nous avons tous souligné l'importance de consultations avec toutes les parties concernées", ajoutant que le Président Köhler "a bien saisi le message de la nécessité de tenir des consultations préalables et renforcées avec toutes les parties concernées, et je suis sûr qu’il le fera, y compris en ce qui concerne les modalités et le format et tout le reste".
Cette demande du Conseil de Sécurité à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général fait suite à l’exigence du Maroc, dans ses démarches auprès des membres du Conseil de Sécurité, que le Royaume n’acceptera aucune idée ni étape à venir sans sa consultation et son accord au préalable. En se faisant l’écho de la demande du Maroc, les membres du Conseil de Sécurité ont pris conscience qu’aucune solution au problème du Sahara ne peut se faire sans l’accord du Maroc.
Ainsi tant pour le Maroc que pour les membres du Conseil de Sécurité, la relance du processus politique doit s’opérer dans la transparence, la consultation et le dialogue avec toutes les parties, particulièrement le Maroc et l’Algérie.