Dans l’une de ses récentes élucubrations médiatiques, l’ambassadeur algérien à Bruxelles Amar Belani, toujours en attente de l’ascenseur social en récompense de ses loyaux services de calomniateur en chef envers le Maroc et ses institutions, a déclaré que "les autorités marocaines affichent ces derniers mois un calme olympien comme si des garanties leur ont été données quant à l'issue des discussions en cours avec l’Union européenne suite à l'arrêt de la Cour de justice de l'UE concernant l'accord agricole avec le Maroc".
Ce diplomate, qui déverse son spleen sur les colonnes du fameux site algérien "Afrique-Asie" se plaignant "d’attaques haineuses d’une certaine presse marocaine qui ne lui pardonne pas sa défense vigoureuse et efficace du droit international et européen", ne retrouve plus le sommeil depuis que la décision, sans appel, de la Cour européenne est tombée, cassant le recours introduit par le polisario qui voulait saborder un partenariat maroco-européen exceptionnel conclu de longue date.
Il a du mal à comprendre pourquoi le Maroc est si calme et si serein face à son agitation maladive et à ses provocations qui frisent la paranoïa.
"Le calme olympien" marocain, qui, visiblement incommode le diplomate algérien et sa hiérarchie, a une seule et unique explication: A défaut d’un projet de société viable et en l’absence de toute vision dans l'imbroglio politico-économique dans lequel elle se débat, Alger tente, à travers ses manœuvres, de détourner l’attention d’un peuple blasé, en nourrissant vis-à-vis du Maroc une hargne viscérale au point de tomber dans le grotesque.
Quand elle perd une "bataille" à l’ONU, comme celle de la dernière résolution du Conseil de sécurité, elle s’agite au niveau du Parlement européen ou encore dans les coulisses d’Addis Abeba pour tenter d’obtenir ici et là des bribes de paroles ou une infime position hostiles au Maroc.
Entre temps, la conviction de la communauté internationale se renforce quant à la justesse de la cause nationale et à la pertinence de la proposition marocaine d’autonomie, la vague des retraits de reconnaissance de la pseudo "rasd" déferle et la diplomatie marocaine entreprenante, proactive et décomplexée se déploie en toute aisance en Afrique, en Amérique latine, en Europe et en Asie, forte d’une vision royale avant-gardiste et d’une détermination inébranlable d’un Maroc moderne, démocratique et résilient à aller de l’avant, à innover et à créer de la richesse.
Et si l’ambassadeur algérien veut avoir le cœur net sur les discussions Maroc-UE concernant l’avenir de leurs relations commerciales, il y a lieu de lui rappeler la récente déclaration à Madrid du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Nasser Bourita qui a affirmé que "les discussions avancent de manière très satisfaisante pour qu’on préserve les fondamentaux de ce partenariat et qu’on puisse, notamment par rapport à la question des échanges agricoles, tenir compte des intérêts stratégiques des deux parties".
A cette réponse rassasiante s’ajoute celle que la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a assénée tout récemment à un eurodéputé à la solde d’Alger qui voulait mettre en doute la validité de l’accord agricole avec le Maroc : "L’UE tient à rappeler qu'aucun accord n'a été déclaré illégal et que l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne a confirmé l'appel introduit par le Conseil de l'Union européenne et a annulé l'arrêt du Tribunal du 10 décembre 2015. La décision du Conseil sur la conclusion de l'accord agricole UE-Maroc reste donc valable".
La croisade hystérique de l’ambassadeur Belani reflète, en fait, cet état d’esprit dans lequel se trouvent les décideurs algériens, qui ne perçoivent leur pays que par comparaison ou en opposition au Maroc.
Une histoire assez ubuesque relatée tout récemment par un site d’informations algérien est révélatrice de l’hostilité que certains hauts fonctionnaires algériens nourrissent à l’encontre du royaume.
Un banal litige a opposé une habitante du quartier d’El Mouradia à son voisin, qui n’est autre qu’Abdelaziz Benali Cherif, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, qu’elle accuse d’avoir construit un mur en briques bloquant la fenêtre de sa cuisine, rapporte le site.
Saisissant la mairie, la dame affirme avoir réussi à obtenir la démolition de ce mur. Cependant l’arrêté de démolition n’a été exécuté que partiellement et le voisin a continué à bâtir. La dame saisit alors une nouvelle fois la mairie mais en vain.
Voulant à tout prix "politiser" cette affaire, le haut fonctionnaire algérien a trouvé l’ennemi tout désigné, celui de toujours et qu’on incrimine à tout bout de champ: Le Maroc voisin.
D’après le site algérien, Abdelaziz Benali Cherif "se dit, ni plus ni moins, victime d’attaques venant du Maroc". Selon lui, il s’agit d’une "cabale montée de toutes pièces contre lui" par les autorités marocaines dans le but de nuire à la diplomatie algérienne, un cas où l’adage marocain "le minaret est tombé on pend le coiffeur" trouve bien sa place. Qu’un fonctionnaire de ce rang érige une banale querelle de voisinage en une affaire d’État pour nuire au Maroc, cela ne peut avoir qu’un seul nom: la névrose obsessionnelle!