L’architecture du nouveau gouvernement est prête

Le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch rencontre le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka dans le cadre des consultations pour la formation du nouveau gouvernement, le 13 septembre 2021, à Rabat.

Le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch rencontre le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka dans le cadre des consultations pour la formation du nouveau gouvernement, le 13 septembre 2021, à Rabat. . MAP

Revue de presseKiosque360. Le nouveau gouvernement sera composé de grands pôles: un économique, un social et un troisième dédié aux infrastructures. Cela en plus des ministères de souveraineté.

Le 26/09/2021 à 20h15

Les trois partis de la majorité se sont mis d’accord sur l’architecture du nouveau gouvernement. D’après le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son numéro du lundi 27 septembre, le nouvel Exécutif fonctionnera sur de grands pôles. Il comportera un pôle économique, un pôle social et un troisième pôle dédié aux infrastructures.

Citant une source proche des négociations, le quotidien assure que les trois formations de la coalition gouvernementale vont se partager les portefeuilles du nouveau gouvernement à parts égales. Ainsi par exemple, concernant le pôle social, le ministère de la Santé devrait revenir au RNI, celui de l’Emploi et de l’insertion professionnelle devrait être dirigé par l’Istiqlal, alors que le PAM devrait chapeauter le département de la Solidarité et des affaires sociales.

Le quotidien cite même plusieurs noms pressentis, selon lui, pour occuper ces postes. Il s’agit notamment de Nabila Rmili, déjà maire RNI de Casablanca, ou même de Moulay Hafid Elalamy, pour chapeauter le département de la Santé. Il a également évoqué le nom de la syndicaliste Khadija Zoumi et de l'ancien secrétaire général du ministère de la Santé, Rehhal Makkaoui, pour gérer, au nom de l’Istiqlal, le ministère de l’Emploi. Bien sûr, précise le quotidien, il n'y a encore aucune certitude. Ces départements peuvent parfaitement être confiés à d’autres personnes.

Cela dit, Assabah estime qu’en gros le nouvel Exécutif devrait être formé de 24 membres, ou tout au plus 27 membres. Là encore, assure le quotidien, rien n’est sûr, même si les trois formations seraient déjà arrivées à une première entente sur ce sujet. C’est que, estime le quotidien, on ne sait pas encore si les ministères de souveraineté comprendraient aussi des ministères délégués ou pas. En tout cas, aux Affaires étrangères, c’est fort probablement Nasser Bourita qui devrait être reconduit au poste en raison de l’excellent travail qu’il a déjà accompli à la tête du ministère. Abdelouafi Laftit devrait également rempiler à l’Intérieur, à moins que son état de santé ne l’en empêche.

Bref, après avoir bouclé cette étape cruciale, les partis de la majorité vont poursuivre leurs négociations. Il s’agit de nouvelles de rencontres marathoniennes, assure le quotidien, lors desquelles il sera question d’élaborer le programme gouvernemental. Une équipe technique formée des cadres des trois partis va élaborer une première mouture. Ce sont les mêmes équipes qui ont déjà participé à la confection des programmes électoraux de leurs formations respectives, précise Assabah.

Les trois leaders de la majorité vont ensuite apporter les modifications qu’ils jugeront nécessaires à ce premier draft. Ils vont également s’entendre sur les grandes lignes de l’exposé que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, doit présenter devant le Parlement. Cela en plus, bien sûr, des termes de la charte de la majorité. En évoquant le Parlement, le quotidien croit savoir que la présidence de la première Chambre devrait revenir au secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka.

Par Amyne Asmlal
Le 26/09/2021 à 20h15