Placé sous le thème de la "Contractualisation - opérationnalisation'", la Stratégie nécessitera un investissement global de 1,8 milliard de dirhams. Pour lutter contre ce fléau endémique qui cause d'énormes dégâts à l'économie nationale, le gouvernement espère améliorer, d'ici 2025, le positionnement du Maroc sur l'indice de la lutte contre la corruption en ramenant la classification à 60e sur 100 au lieu du triste record actuel de 39e sur 100.
Les dix axes du programme gouvernemental s'articulent autour, notamment, de l'amélioration des services au citoyen (ministère de l'Intérieur), du renforcement de l'administration électronique (ministère de l'Industrie), de la vulgarisation de l'éthique et de la transparence (Fonction publique), de la fin de l'impunité avec un rôle plus accru de la justice (ministère de la Justice), de l'efficacité du secteur privé (CGEM, Meriem Bensalah). Le plan se base aussi sur l'amélioration du cursus scolaire (Education et formation).
Concernant le suivi de cette Stratégie, le gouvernement a annoncé la création d'une Commission nationale inter-ministérielle de lutte contre la corruption placée sous la présidence du Chef de gouvernement. Cette dernière doit établir des rapports périodiques sur cette Stratégie dont l'exécution couvrira les trois périodes de 2016/2017, 2017/2020 et 2020/2025, a déclaré le ministre de la Fonction publique, Mohamed Moubdie.
Outre les ministres, la cérémonie a connu la participation des personnalités du secteur public (Offices) et du privé (CGEM et professionnels), ainsi que des représentants de la société civile.
