Le débat sur les "ihatat" (droit d'informer) amorcé la semaine dernière a une nouvelle fois bloqué la séance des questions orales de la Chambre des conseillers. Le blocage est survenu quand le groupe du PAM a demandé, ce mardi, au président de la séance, de suspendre momentanément les travaux en signe de solidarité avec un magistrat qui ferait l'objet de "tracasseries" de la part du ministre de la Justice et des libertés et du Conseil supérieur de la magistrature.
Les conseillers, toutes étiquettes politiques confondues, ont donné une mauvaise image de cette Chambre où de vifs propos ont été échangés. Le PAM n'est revenu sur sa décision de suspension qu'après l'intervention de plusieurs conseillers. "On ne peut suspendre une séance pour une personne", a estimé le président de la séance Mohamed Fadili, membre du Mouvement populaire. (MP). Un autre conseiller a estimé que cette affaire est entre les mains de la justice.